Je suis un oiseau véritable,
Quant à voler, je suis incapable.
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J'ai des ailes et ne suis pas un oiseau;
Pourtant je vole aussi bien que le moineau.
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Mes petits, je les mets en nourrice;
On me reproche cette injustice.
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Moi, j'avance en reculant;
Vous voyez, c'est amusant.
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Je ramasse, j'amasse et j'entasse.
Je suis prudent; je sais que l'été passe.
Je préfère l'arbre à un palace.
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Nous allons, nous venons, nous partons,
Sans jamais quitter notre maison.
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Je suis le plus orgueilleux des animaux,
Puisque je regarde les autres de haut.
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Moi, je suis d'une extrême douceur;
Aux mains caressantes, je fais peur.
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Quel est l'animal qui marche sur quatre pattes le matin, sur
deux pattes à midi, et sur trois pattes le soir ?
(c'est l'homme qui, au matin de sa vie, se traîne sur quatre
pattes et qui, devenu vieillard, marche en s'aidant d'une canne) |
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Je ne quitte jamais mes petits,
Et ils sont toujours bien à l'abri.
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Pendant tout l'hiver, moi, je dors
Et ne mets pas le nez dehors.
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Je donne mon nom et ma profession;
Je suis le grand ennemi des poissons.
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Cinq voyelles, une consonne,
En français composent mon nom
Et je porte sur ma personne
De quoi l'écrire sans crayon. [Voltaire]
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Je suis un régal pour la bouche;
Je fais peur à ceux qui me touchent.
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Mon costume est de toute beauté,
Pourtant, je ne marche que nu-pieds.
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Mon grand bec est un vrai vivier
Où mes petits viennent pêcher.
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Je suis un poisson, mais quelquefois,
Je m'en vais aussi gauler les noix.
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J'ai des yeux, mais pas de paupières,
Tu me trouves dans la rivière.
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Je suis un poisson bien connu,
Mais sans arêtes. Le sais-tu ?
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Quel est le poisson qui, d'après toi,
Est vraiment le plus fin ? Dis-le moi.
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Mon manteau est un manteau de soie,
Mais des dames, ne fait pas la joie.
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Moi, je suis une bête
Qui marche sur la tête.
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Pour sortir de ma maison
Je dois briser la cloison.
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Du repos des humains, implacable ennemie,
J'ai rendu mille amants envieux de mon sort;
Je me repais de sang et trouve ma vie
Dans les bras de celui qui cherche ma mort. [Boileau]
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Qui est-ce qui crie plus fort qu'un putois,
Lorsque la nuit descend sur le grand bois ?
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Oui, je crois que c'est moi, en somme,
Qui m'attache le plus à l'homme.
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Quel est l'animal qui n'a jamais soif?
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